Oiseaux, insectes, plantes… Comment GRTgaz agit pour préserver la biodiversité sur ses sites

En tant qu’acteur industriel ancré dans le territoire, GRTgaz se doit de protéger la biodiversité sur tous ses sites. Présentation d’une mission méconnue, au service de la faune et de la flore locales.

En 2021, en rejoignant à nouveau le programme « Entreprises engagées pour la Nature – Acte4nature France », GRTgaz a renforcé son engagement en faveur de la biodiversité. Depuis 2013, le groupe a signé plusieurs engagements volontaires très ambitieux. Comment cela s’exprime-t-il sur le terrain ? Comment le groupe protège-t-il les richesses naturelles sur ses chantiers, ses 32 000 kilomètres de bandes de servitude et autres sites ?

Voici quatre exemples d’actions emblématiques de cette stratégie enracinée dans la raison d’être de l’entreprise :

#1 Sur les grands chantiers, la règle « éviter, réduire, compenser » guide l’action

Sur les chantiers d’ampleur, « dès lors que la biodiversité est impactée, une étude d’impact est exigée », explique Pierre Billet, chargé de mission biodiversité chez GRTgaz. « Par ordre de priorité, il faut éviter le dommage, en réduire l’impact, et, s’il subsiste des impacts résiduels inévitables, compenser le dommage ».

Inauguré en 2018, le grand projet Val de Saône est à ce titre exemplaire. Dans les trois régions et les quatre départements traversés par ce chantier (188 km de gazoduc et trois stations construites ou rénovées), GRTgaz a mis en œuvre près d’une quarantaine de mesures de réduction d’impact ou de compensation, sans compter la signature de plusieurs conventions avec des acteurs de la protection de la nature. Des espèces comme les écrevisses à pattes blanches, la moule d’eau douce, des amphibiens ou encore la fougère aquatique Marsilée à quatre feuilles, ont été déplacés par endroits. En parallèle, l’aménagement de rivières et zones humides, ou encore la plantation de haies, ont permis de recréer autant d’habitats pérennes.
 

« Par ordre de priorité, il faut éviter le dommage, en réduire l’impact, et, s’il subsiste des impacts résiduels inévitables, compenser le dommage. »

Pierre Billet

Chargé de mission biodiversité chez GRTgaz

#2 La fauche tardive, ça peut tout changer

Pour garantir l’accès à ses équipes, GRTgaz doit entretenir ses bandes de servitude, situées à 90 % en milieu rural. Mais débroussailler et faucher n’est pas sans conséquences. Et pour cause, certains animaux recherchent ce type d’habitat pour y nicher et certaines fleurs s’y développent, pour le bonheur d’insectes pollinisateurs. « Nous devons donc adapter nos fauches pour en réduire l’impact », explique Pierre Billet.

Avec les équipes sur le terrain, ce dernier identifie les bandes de servitude où la fauche doit être repoussée à la fin de l’été. Cette année, à la demande de la LPO (Ligue de protection des oiseaux), une intervention prévue dans le parc naturel régional du Pilat (Rhône) a ainsi été reportée afin de ne pas perturber la nidification au sol du busard cendré, une espèce protégée. Plus au sud, en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, il en a été de même pour les tortues d’Hermann ! « Nous sommes sur le point de généraliser cette pratique partout où cela est nécessaire », se réjouit Pierre Billet. Ces bandes de servitude ont vocation à devenir de véritables corridors de biodiversité.

#3 Planter… pour désherber !

GRTgaz agit aussi sur ses quelques 5 000 sites de petite taille, d’une superficie souvent inférieure à 300 m², où les graviers et les produits étaient jusqu’à peu la norme. Il y a un an, une dizaine de sites pilotes ont été choisis pour expérimenter une alternative végétale : « Compte tenu de nos contraintes, la seule voie valable consiste à utiliser la nature pour contrôler la nature », affirme Pierre Billet. Les espaces jusque-là gravillonnés (et traités) ont alors été ensemencés par des herbacées. Plusieurs années seront bien sûr nécessaires pour trouver la bonne recette dans chaque région, mais le mouvement vers le « zéro phyto » est lancé !

« Compte tenu de nos contraintes, la seule voie valable consiste à utiliser la nature pour contrôler la nature. »

Pierre Billet

#4 Faire des grands sites industriels des refuges de biodiversité

Quant aux plus vastes sites, comme les stations de compression, certains de leurs espaces verts ont vocation à devenir des zones « sanctuarisées » pour la nature. Outre l’approche ici aussi « zéro phyto », ruches, hôtels à insectes, nichoirs et autres petites zones humides voient le jour. De même, l’éco-pâturage ou la gestion différenciée se normalisent. « Des actions sont en cours dans chacune de nos stations et nous en voyons déjà les fruits », s’enthousiasme Pierre Billet.

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