RHYn

Le premier réseau H2 dans la région du Rhin Supérieur
Carte RHYn - le premier réseau H2 dans la région du Rhin Supérieur

Descriptif du projet

RHYn est un projet de réseau de transport d'hydrogène situé dans la Région Grand Est. Sur sa partie française, le réseau traversera Mackolsheim - Fessenheim - Chalampé/Ottmarsheim - Mulhouse et Saint Louis. Il sera relié avec le réseau de Terranets bw en Allemagne. Une connexion avec la Suisse est également étudiée. Au total, il s'étendra sur environ 100 km dont 60 km de canalisations gaz reconverties.

Usages de l’hydrogène

L’usage sera essentiellement industriel, et permettra la décarbonation des principaux industriels présents sur le tracé, notamment dans le secteur de la chimie et de la production d'engrais.

Le projet pourra également couvrir les usages mobilité : la mobilité routière (2 à 4 stations hydrogène prévues dans l'agglomération mulhousienne), la mobilité aérienne grâce à la connexion de l'aéroport Bâle-Mulhouse, et la mobilité fluviale dans plusieurs ports de la zone.
 

Premières étapes

  • 03/2022 : finalisation de l'étude de préfaisabilité confirmant la possibilité de conversion.
  • 09/2022 : signature d'un protocole d’accord (MoU) avec Terranets bw (TSO en Baden Württemberg) et bnNETZE (DSO en Baden Württemberg) pour étudier l'interconnexion franco-allemande.
  • 01/2023 : signature d'un protocole d'accord (MoU) avec IWB pour étudier l'interconnexion franco-suisse.
  • 05/2022 : intégration du projet à l’appel à projet ZIBaC.

Prochaines étapes

  • À partir de 01/2024 : étude de faisabilité.
  • 2028 : date de mise en service prévue.

Dimensionnement du réseau

  • Diamètre : principalement 400 mm avec quelques tronçons de 250 mm et de 150 mm.
  • Longueur : environ 100 km au total dont 60 km proviendront de canalisations converties.
  • Capacité : 20 GWh/jour.

Impact environnemental du projet

La canalisation aura la capacité de transporter 190 000 tonnes d’hydrogène  renouvelable ou bas-carbone par an  qui seront ainsi intégrées dans le système énergétique français et européen. Ceci correspond à l’équivalent de la production de 1 400 MW d’électrolyse et pourrait permettre d'éviter jusqu’à 2 millions de tonnes d'émissions de CO2 par an.